ALINA CARTWRIGHT
She is a flower but she isn't soft, When her petals fall they hit like bullets.
Tel un présage pour le pouvoir sommeillant en elle, Alina a vu le jour par une nuit enneigée lors d’un hiver particulièrement rude comme la grosse pomme n’en avait jamais connue auparavant, mais même le temps glacial n’avait suffit pour éteindre la flamme de bonheur qui jaillissait dans le cœur de ses parents. La petite avait hérité de la beauté de sa mère, sa longue chevelure rousse écarlate, ses taches de rousseurs marquant chaque parcelle de son teint d’albâtre et sa grande taille qui l’avait longtemps distinguée des autres enfants de son âge, tout chez elle rappelé sa mère, tout à l’exception de ses yeux vestige de son père, ses grandes prunelles scintillantes d’une ruse intelligente et curieuse qui ne laissaient aucun détail leur échapper. Pour peu qu’on ait connu le professeur Sullivan Cartwright et son épouse Nina, on déduisait sans peine que leur unique enfant était un parfait mélange des deux. Une chance que Alina n’a pas connu très longtemps, car à peine âgée de deux ans qu’elle vécut la perte tragique de ses parents, morts asphyxiés par un gaz toxique ayant touché l’ensemble de l’immeuble qui servait de quartier général à l’institut de l’époque et dans lequel le Professeur avait combattu pour la dernière fois afin de protéger le secret de sa dernière invention. Un événement qui n’était pas passé inaperçu, relégué par les médias pour les ravages causés à sa suite, touchant les environs et emportant plusieurs vies innocentes dans le processus y compris celles de quelques membres de l’institut. A l’époque, Sullivan avait réussi à concevoir un sérum capable d’accélérer la régénération dans un temps limité, une formule révolutionnaire qui aurait pu être développée davantage s’il n’avait pas été tué, emporté avec sa femme trop tôt. Après cet événement tragique, Alina a été élevée par sa tante maternelle à laquelle elle est fortement attachée et de laquelle elle a pris goût pour l’art et les belles choses puisque celle-ci était professeur d’art plastique dans un lycée public à Brooklyn et artiste en herbe gérant un atelier pour jeunes passionnés que Alina fréquente de temps en temps pour apporter son aide et participer aux séances, des moments qui lui donnent l’impression d’être aussi ordinaire que les gens de son âge, d'oublier ses tracas et la pression pesant sur ses épaules.
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She was, in fact, a child of the moon; wandering around aimlessly, in the dark; bringing light to everyone around her…
C’est grâce à Damon Murray, son parrain et ensuite professeur, qu’elle découvrit l’existence de l’institut de New-York pour la première fois. Admise à l’âge de sept ans, elle ouvrit les yeux sur un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Néanmoins, Alina avait longtemps cherché à venger la mort de ses parents, mais ce désir obsessionnel s’est petit à petit tempéré au fil de sa scolarité et s’est graduellement transformé en une forte détermination à protéger son prochain, elle ne veut plus jamais avoir à ressentir ce sentiment de perte et de solitude, ce qui la pousse à s’entraîner avec acharnement pour devenir un agent au sein de l’institut après l’obtention de son diplôme de fin d’apprentissage. Toutefois, elle ne déroge pas à son envie de mettre la main sur le coupable, qui est pourtant plus proche qu’elle ne le pense.
Alina n’a pas sa langue dans sa poche, elle dit tout haut ce que les autres pensent tout bas sans la moindre considération pour les sentiments d’autrui, pour elle, une vérité amère vaut mieux qu’un doux mensonge. Elle est uniquement affectueuse et loyale en vers les personnes qu’elle chérit, elle est prête à tout pour protéger les siens ce qui la pousse à les couver sans s’en rendre compte, à sa façon. Avec les étrangers, tout dépend de sa première impression, elle peut se montrer froide et inapprochable comme elle peut être sympathique et courtoise. Les membres de l’institut ont tendance à la soudoyer en lui offrant des Jelly Beans car ce sont ses bonbons préférés et qu’elle en transporte toujours sur elle partout où elle va. Elle est une combattante redoutable, il ne faut pas se laisser duper par sa taille de guêpe, elle manie l’épée, très douée pour les combats au corps à corps et a un contrôle absolu sur ses pouvoirs. En revanche, elle n’excelle pas autant dans ses études à cause de sa flemmardise et son manque d’intérêt en classe, depuis sa première année, elle récolte des résultats moyens ce qui désolent ses professeurs car tous s’accordent à dire qu’elle peut faire mieux si elle fournissait autant d’efforts que dans ses entraînements.
Je ne devrais pas écrire ça sur papier et laisser une trace qui me trahirait peut-être à l’avenir et d’ailleurs je vais sans doute brûler cette page quand j’aurai fini, mais j’ai besoin de m’organiser l’esprit et si ni la musique ni mes nombreux tours en moto ne fonctionnent pas alors j’essaye la méthode de tante Sage, écrire pour y voir plus clair dans cette anarchie qui compose mes idées en ce moment. J’ai appris tellement de choses dernièrement et je ne sais pas quoi en penser pourtant tout le monde me regarde tout le temps comme s’ils attendent une quelconque réaction de ma part. Ils me guettent et me scrutent de la manière la plus désagréable qui puisse être, je n’aime pas ça et j’ai beau prétendre que tout va bien, personne ne me croit sur parole. Suis-je si expressive? Si prévisible? Je ne veux pas y penser et juste me dire qu’ils exagèrent juste.
Ça fait bientôt seize ans que papa et maman sont morts dans cet accident. Je n’ai jamais compris les circonstances exactes de leur mort, tante Sage refusait de me donner des détails et Damon était également complice, mais la vérité ne s’étouffe jamais très longtemps…Ironique de se dire que c’est tante Sage elle-même qui m’a toujours appris ça et elle s’est prise dans ses propres cachotteries. Ce n’était pas un accident, c’était un coup monté, ingénieusement conçu et visant spécialement mon père…Je ne sais pas encore pourquoi, apparemment, ce serait trop dangereux pour moi…On dirait bien que le vieux – Le directeur de l’institut – n’a toujours pas compris que j’ai un goût pour le danger.
Un gaz toxique ne tombe pas du ciel, quelqu’un s’est chargé de le créer, quelqu’un d’aussi compétent que l’a été papa dans son domaine. Une attaque d’une telle envergure ne survient pas par hasard, quelqu’un s’en est pris à l’institut pour des raisons bien précises. Je sais maintenant ce que je dois chercher et ce n’est plus qu’une question de temps avant de trouver les réponses à mes questions. Je finirais bien par découvrir toute la vérité et ce quelqu’un payera pour ses seize dernières années sans mes parents.
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DATE ET LIEU DE NAISSANCE: 12 Décembre, à New York. (Sagittaire) • ÂGE: De 18 à 22 ans. • HABITATION: Loft personnel à Brooklyn. • ORIGINES: Américaine – Russe. • RACE: Mutante. • SITUATION: Célibataire. • RELIGION: Athée. • PÈRE: Sullivan Cartwright. • MÈRE: Nina Isla Cartwright. (Née Orlov) • DÉFAUTS: Entêtée, Impulsive, Imprévisible, Rancunière , Insolente, Devrait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. • QUALITÉS: Futée, Indépendante, Courageuse, Invétérée, Drôle, Digne de confiance. • GOÛTS: Ne se sépare jamais de ses blousons en cuire et ses bottines; Préfère conduire des motos; Porte un tatouage en forme de croissant de lune sur son poignet droit; Se teint souvent les cheveux selon ses envies; Fait des tours de magie appris par son parrain: Adore le thé glacé et les Jelly Beans; N’aime pas les cours, mais ne rate jamais un entraînement. • OCCUPATION: Elève puis agent spécial au sein de l’institut. • CAPACITES: Douée aux combats au corps à corps, Manie l’épée, Habilité des réflexes, vitesse et force développées. • POUVOIRS: Control de glace et régénération.
I know it’s a horrifying situation, but you can’t fight every evil in the galaxy.
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